Belgique 2012 : une belle « cousinade »

2 septembre 2012

Belgique 2012 : une belle « cousinade »

L’idée lancée en Janvier était d’aller en Belgique manger des frites, du chocolat et des moules avec les cousins de mes filles…donc…mes neveux…

Projet réalisé ! Les visites de Bruxelles et de Bruges succèdent aux grottes de Hans et au parc aventure de Fumay (France).

Papinet et moi avons fait découvrir le royaume de Belgique à nos jeunes… ce pays « avec des cathédrales comme uniques montagnes » (Brel).

Jour1: les grottes de Hans

Depuis laon dans l'Aisne, nous roulons 2 heures, et arrivons proche de Fumey au Nord Est de la la France, dans le tout petit "recoin" de la carte, tout haut, dans la petite corne, au Nord des Ardennes...C'est la même forme que le Cotentin mais à l'Est. Nous longeons la Meuse où une pause s’impose pour pique-niquer. C’est sympa...On se raconte des histoires belges…

Quelques kilomètres après la frontière francp-belge, on note les friteries et les enseignes de bières qui se multiplient. Nous voyons ce que nous voulons voir... Il fait beau, il fait chaud.

On prend nos premières photos de ce pays exotique !...

La première journée était réservée à la visite des grottes de Hans non loin de la frontière franco-belge. C'est 1ère fois que les filles allaient passer 1.5h dans des grottes quelques centaines de mètres sous terre.

Les grottes de Hans (Belgique)

Mes filles progressent timidement en pensant que le plafond va tomber, en imaginant les lumières s’éteindre…je me demande si l’heure et demi de visite n’est pas ambitieuse pour leurs petites angoisses. Finalement, on avance sans se « fixer » sur les appréhensions. Je suis aussi contente qu’elles de sortir de cette immense cave !…

Nous dormons dans un camping côté français, à Fumay, au bord de la Meuse. Le but est de traverser ce fleuve le lendemain à bord d’une machine volante : le fantasticable…

Nous nous tenons chaud à 7 dans un mobilehome après un dîner raviolis ! Les cousins se régalent d’un Kems » (jeu de carte) et d’un « kilo de M…de »… Ca ne vieillit pas ! L’excitation est notable !

Les bords de Meuse proche de Fumay (Nord des Ardennes, France)

Journée 2 : Le parc aventure de Fumay (en France) : un plaisir !

Saut de cascadeurs dans un gigantesque tapis gonflable! Accrobranche !

Et tyrolienne : nous volons quelques secondes ! Magique !

Fantasticable à Fumay (vallée de la Meuse, Ardennes)

Journée 3 : Bruxelles : magnifique !

Le 1^er objectif est de se garer.

Papinet ne trouve pas d’autres solutions que d’aller sur la Grand place de Bruxelles ! Nous voilà en voiture sur la Grand place piétonne de Bruxelles ! Je rêve !...

En voiture, sur la Grand-Place de Bruxelles piétonne!

Le parking trouvé finalement, une séance photo (à pieds cette fois) sur la Grand-place.

C’est beau. Le beffroi est majestueux.

L’architecture à Bruxelles est un mixte de l’architecture flamande (Grand-Place) et d'une architecture moderne (l'Atomium).

Les fenêtres sont innombrables ! Les chocolatiers ne se comptent plus. Nous découvrons les belles boutiques de dentelles.

Quelques repères historiques:

Etymologiquement, l'appellation Bruxelles signifierait "hameau dans le marais".

« Reliée à l’importante voie commerciale terrestre Bruges-Cologne au 12e siècle, Bruxelles poursuit sa transformation de hameau en centre urbain. Dans le bas de la ville, des moulins permettent d’assécher les marécages. L’un d’eux fait place à une large place de marché, la future Grand-Place. A partir de la 2e moitié du 13e siècle, Bruxelles, qui compte alors entre 5 et 10.000 habitants. La ville a le statut de résidence de la cour (duc de Brabant) sera une composante majeure du rayonnement de la cité et du développement du secteur de l’artisanat de luxe. La ville tire ses richesses de l’artisanat du drap. Elle s’enrichit et se fortifie pour se protéger. » (tiré du site de la ville de Bruxelles)

L'Hôtel de Ville, symbole de l'autonomie communale

« Au 15e siècle, le duché de Brabant passe des mains de la maison de Louvain à celles de la maison de Bourgogne. Celle-ci parvient à réunir sous son autorité un ensemble de principautés qu’on appelle couramment les Pays-Bas ou les Flandres.

Suite au déclin de la draperie, le secteur de la tapisserie de luxe sert de nouveau moteur économique. A cette époque prend également place la construction de l'Hotel de ville (1401-1455), symbole exemplaire de l’autonomie acquise progressivement par l’autorité communale.

A la mort de Marie de Bourgogne (1482), la maison de Habsbourg hérite de l’ensemble des principautés constituant les Pays-Bas (donc de Bruxelles). A cette époque, Bruxelles compte environ 45.000 habitants. Le règne de Charles Quint (1506-1555), qui y réside régulièrement, est considéré comme un âge d’or pour la cité. Avec son accord, un canal (inauguré en 1561) est creusé entre Bruxelles et Willebroeck pour rejoindre plus rapidement le port d’Anvers.

Dans la mesure où Philippe II, fils de Charles Quint, choisit de s’installer en Espagne, Bruxelles est reléguée au rang de résidence des gouverneurs généraux des Pays-Bas. Le règne de Philippe II est marqué par les épisodes violents des guerres de religion, dont la décapitation à Bruxelles des comtes d’Egmont et de Hornes. Dans cette 2e moitié du 16e siècle, les provinces du Nord finissent par se séparer de celles du Sud ». (site de la ville de Bruxelles)

On se balade et s’imprègne des lieux du vieux Bruxelles (proche de la grand place). Le soleil brille ! C’est magique. On trouve le Manneken-pis ! Il mesure 61 cm ! Ce petit bonhomme aurait éteint la mèche qui allait incendier la ville. Il est donc le sauveur de la ville et aujourd’hui le symbole ! Ce « môme qui pisse » est un héros !

Le Manneken-pis ("le môme qui pisse") à Bruxelles

P1150770

Les ventres crient « famine ». Direction « fritland » non loin du palais de justice. 7 cornets de frites ! On se régale !

La digestion se fait au musée du chocolat.

En guise de dessert, nous dégustons tout type de chocolat sous forme de petites pastilles. Une démonstration nous explique la fabrication des pralines. On aime !

Après cette pause gourmande, voici la suite des petits repères historiques (du site de la ville de Bruxelles):

Au 17e siècle, les Pays-Bas méridionaux, Bruxelles en tête, participent largement au mouvement catholique de la Contre-Réforme en édifiant de nombreux édifices religieux de style baroque. A cette même époque, la dentelle devient une source importante de prospérité pour la ville. Mais les Pays-Bas méridionaux sont convoités par Louis XIV qui souhaite agrandir son domaine. Pour démontrer l’étendue de sa puissance, il fait bombarder Bruxelles en 1695. Le bas de la ville totalement dévasté est alors entièrement reconstruit, ce dont témoignent aujourd’hui encore les maisons de la Grand-Place à la décoration opulente.

Suite à la guerre de succession d’Espagne, Bruxelles passe en 1713, comme le reste des Pays-Bas méridionaux, aux mains de la branche autrichienne des Habsbourg. De nouvelles manufactures s’installent, actives dans le secteur textile mais aussi dans celui du luxe, comme les porcelaines ou les carrosses.

De la révolution brabançonne à la révolution belge

Lors de la révolution brabançonne de 1789-1790, Bruxelles devient la capitale de fait des Etats-Belgiques-Unis, qui se déclarent indépendants du pouvoir autrichien (les Habsbourg).

Le retour du pouvoir autrichien qui s’ensuit est de courte durée. La France révolutionnaire annexe en effet en 1795 les anciens Pays-Bas méridionaux, qu’elle a envahis. Bruxelles devient un simple chef-lieu de département.

Après la défaite de Napoléon, le royaume des Pays-Bas englobant les anciens Pays-Bas du Nord et du Sud ainsi que l’ancienne principauté de Liège est créé en 1814. Bruxelles et La Haye se partagent le rôle de capitale de ce nouvel ensemble.

En 1830, les provinces du Sud se révoltent contre les Hollandais. La Belgique proclame son indépendance, avec pour roi Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha et Bruxelles pour capitale officielle.

Capitale de l'Europe

En 1958, alors que brille l’exposition universelle (Atomium), Bruxelles accueille les institutions européennes. (Le parlement européen et le conseil de l'Union Européenne).

Le caractère cosmopolite de Bruxelles est encore renforcé par une immigration extra-européenne, majoritairement d’origine marocaine et turque.

Aujourd’hui, la population de la Ville de Bruxelles s’élève à près de 150.000 personnes tandis que la région de Bruxelles regroupant l’ensemble des 19 communes bruxelloises dépasse le million d’habitants. (tiré du site de la ville de Bruxelles)

Nous finissons notre découverte du centre de Bruxelles par des rues symathiques:

La rue des bouchers à Bruxelles

Les élégants passages Saint-Hubert

On quitte ensuite le centre de Bruxelles pour rejoindre l’Atomium, monument construit en 1958 lors de l’exposition universelle. Les 9 boules représentent les 9 atomes constitutifs du cristal de fer. C’est agrandi de 165 milliards de fois.

L'Atomium de Bruxelles

Le parc Mini-europe proche de l'Atomium.

A côté, le parc « mini Europe » nous permet de visiter en miniature les principaux monuments des pays européens. Le travail réalisé pour ces maquettes est spectaculaire ! Un vrai voyage sous une chaleur estivale saoulante…

Quelques clichés: Bruxelles au "centre de l'Europe"

Nous passons la soirée à la périphérie de Gand, entre Bruxelles et Bruges. Des petites courses au supermarché pour la soirée pique-nique s'imposent. Ils parlent le néerlandais. On y pige que dalle !...

Direction pour notre dernier jour de « cousinade » à Bruges.

Cette ville est magnifique ! Je la préfère encore plus à Bruxelles. On se balade dans un décor !

Le style flamand emprunte à l'architecture médiévale ses maisons à pignon sur rue, qui forment des habitations étroites. Les caractéristiques du style flamand, on les retrouve dans ce pignon sur rue, mais également à travers les pas de moineaux, le surnom des pignons à gradins, les travées brugeoises, ces fenêtres à deux niveaux qui se partagent une seule niche, et les briques, travaillées en arrondis.

Bruges, la "Venise du Nord", a des maisons de style gothique en briques, caractéristiques de l'Europe du Nord et de la Baltique. La ville a de nombreux trésors dont trois figurent sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco : les Béguinages flamands qui furent inscrits en 1998, les Beffrois de Flandres et Wallonie en 1999 et enfin le centre historique de Bruges en 2000.

La Grand-Place de Bruges

Le Beffroi est un des monuments les plus saisissants de la cité flamande, avec ses 83 m de haut. 47 cloches ! 366 marches et 1 h d’attente : on abandonne !

Le beffroi de Bruges

On déambule sans but précis, le nez en l’air et les yeux écarquillés ! C’est chouette ! P1150887

Bruges est bien sûr connu pour ses canaux. On les nomme « Reie ». Certains suivent les cours d'eau naturels, d'autres ont été creusés ou aménagés comme les canaux intérieurs situés sur le tracé du premier rempart de fortification de 1127.

La place du Bourg, avec la Grande Place, est l'une des plus importantes de Bruges. Les halles, le Beffroi et la Watterhalle se trouvent sur la Grand-Place.
L'église Notre Dame est particulièrement connue pour sa tour en brique de 120 m, la plus haute d'Europe. Son existence est mentionnée pour la première fois en 1089. Elle vaut particulièrement le détour pour ses objets d'art dont les écussons aux armes des chevaliers de la Toison d'Or et la célèbre Madone à l'Enfant de Michel-Ange (qu’on a loupée !)