Le régime singapourien...Chuuuut!........
Singapour en toute sécurité et propreté...
Mais sans liberté...
D'après libération (juillet 2010):
"Il était une fois un joyeux bourreau: la justice singapourienne sur le banc des accusés" est un livre qui fait le portrait d'un bourreau retraité de la prison de Changi, Darshan Singh, qui a exécuté, selon l'auteur, un millier de condamnés singapouriens ou étrangers en un demi-siècle. Shadrake, l'auteur y met en question l'impartialité dans l'application de la peine capitale. Shadrake s'est fait arrêté lors de la présentation de son livre à Singapour.
Cet auteur britannique de 75 ans, a été condamné mardi 16 novembre à six semaines de prison et une amende pour avoir publié un livre mettant en cause l'application de la peine de mort à Singapour.
Alan Shadrake a écopé d'une amende de 20.000 dollars de Singapour (11.320 euros) et verra sa peine de prison allongée de deux semaines s'il ne la paie pas.
Des associations de défense des droits de l'Homme, comme Reporters sans Frontière ou Amnesty, protestent: «Si Singapour aspire à devenir un centre mondial des médias, il doit respecter les standards internationaux de liberté d'expression» (Donna Guest, chargée de l'Asie-Pacifique à Amnesty).
Son livre «se vend comme des petits pains» dans la Malaisie voisine où il passe la moitié de sa vie, l'autre en Angleterre. Selon Amnesty, Singapour a exécuté 420 personnes entre 1991 et 2004, l'un des ratios les plus élevés au monde au regard de sa population de cinq millions d'habitants. La peine de mort y est prononcée pour quiconque est arrêté en possession de plus de 15 grammes d'héroïne, 30 gr de cocaïne ou 500 gr de cannabis.