Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
"Notre" SINGAPOUR
"Notre" SINGAPOUR
Publicité
"Notre" SINGAPOUR
Archives
Visiteurs
Depuis la création 104 128
Derniers commentaires
15 février 2006

Quelle fête! Thaïpousam

Un week-end bien rempli !

- Du sport ! C’était du sport de recevoir les petites copines de Lucie pour son anniversaire !

10 marmots de 3-4 ans à gérer pendant 2 heures !

Ouf, il faisait beau ! Ouf, nous avions un « playground » (les temps morts seront faciles à gérer…).

Ballons, animaux en bois à colorier, mimes sur notre bon vieux Henri Dès, course à cloche pieds, circuit d’équilibriste, lecture enjouée d’une histoire électrique, classique pêche à la ligne ont fait l’affaire !

Un tuyau pour toutes les mamans qui cherchent désespérément des idées de jeux, d’activités pour n’ importe quelle fête : Festa-fiesta.

Bref, après-midi agréable pour les enfants qui nous a donné envie de nous échapper le soir !…

- Dès 20 heures, nous avons quitté le cocon familial pour nous « scootporter » en quelques minutes sur une autre planète : celle des tamouls !

C’était la célébration de Thaïpousam : Qu'est-ce que c'est? J'ai trouvé un article bien fait sur internet qui explique l'origine de cette grande procession:

"Thaïpusam est un festival religieux, célébré le dixième mois du calendrier lunaire tamoul, suivi en Malaisie, Singapour, îles Maurice et en Afrique du sud par la diaspora hindoue. Ces tamouls, déplacés vers la Malaisie aux temps de la colonisation britannique pour les besoins en main d'oeuvre du pays, s'intégrèrent à la société malaise cosmopolite. Ils s'affirment par un profond attachement à leur culture ancestrale et respectent scrupuleusement les dates religieuses de leur calendrier.

L'origine du Thaipusam remonte à la nuit des temps. Selon la légende, le sage Agattiyâr demanda à Idumban de lui ramener les deux cimes du mont Kaïlash. Accompagné de sa femme, Idumban se rendit à la montagne et attacha les deux cimes aux extrémités d'une palanche. Puis, il revint. À cause de cet exploit, le dieu voulait le récompenser pour sa foi et sa force spirituelle mais la rencontre tourna mal et Idumban perdit la vie. Toutefois, grâce aux prières de ses proches, le dieu fut apaisé et le ressuscita. Le dieu déclara alors que tous ceux qui, comme Idumban, porteraient le Cavadee jusqu'à son temple, seraient récompensés et obtiendraient sa grâce. Cette légende nous montre à quel point le chemin de la spiritualité est ardu.

p1000189_1_

Les tamouls font pénitence et demandent des grâces. Ils souffrent pour purifier leurs âmes et leurs corps, et offrent leur douleur au dieu Muruga, divinité majeure du monde dravidien, en signe de rédemption.

p1000211_1_

Un mois avant le festival, les fervents entament un processus de jeûne. La veille du festival, la statue du Dieu Muruga est ornée de bijoux, de parures colorées, de fleurs, etc... Richement décoré de dorures en touts genres cet ensemble quitte l'enceinte du temple et se mêle à une foule immense pour une longue procession nocturne qui les mènera aux grottes de Batu. Les fidèles entonnent des mantras : versets sanskrits, d'autres jouent des percussions aux sons aigus dans des rythmes effrénés. Au fil du parcours la procession se gonfle de nombreux de fidèles.

Les corps des pénitents sont implantés par un nombre exact d'aiguilles. Ces implantations symbolisent le voeu de silence ainsi que la victoire du bien sur le mal. Il est aussi dit que l'action des rayons solaires sur les aiguilles d'argent ont une action bénéfique pour le corps humain.

p1000206_1_

Les pénitents marchent pieds nus sur l'asphalte et sont chargés de leur Cavadee (mot tamoul décrivant un fardeau à des fin religieuses) sur leurs épaules. Pendant cette imposante procession, leurs langues et leurs joues sont perforées de long pics terminés d'un trident, symbolisant la lance de Muruga. Des crochets volumineux accrochés à des cordes de plusieurs mètres, sont appliqués par rangées entières sur la peau du dos de leur corps déjà fortement affaibli par un jeûne stricte. Ces cordes seront maintenues avec rigidité par un acolyte tel des laisses freinant un homme soumis aux spasmes et aux transes. Des rangées de chaînettes terminées de crochets pendent à cette frêle armature en bois encerclant le pénitent tel un prisonnier. Ces dizaines de crochets lui perforent tantôt le torse tantôt le dos.

p1000246_1_

Dans une ferveur collective frôlant parfois l'hystérie, les pénitents s’acheminent vers un temple hindou au milieu de Singapour. "

Nos yeux étaient écarquillés, nos oreilles grandes ouvertes, notre odorat « secoué » par les odeurs d’encens. A l’arrivée de la procession, au dernier temple hindou, les pénitents se font « délivrer » de tous leurs percing et de leur cavadée. La peau est recouverte de cendre aux endroits piqués. Un citron vert leur est pressé sur la tête, certainement en signe de grâce.

p1000259_1_

Certains s’évanouissent pour de vrai, d’autres jouent bien la comédie !…

Autour de ce temple, les familles de pénitents (qui les ont suivis) reçoivent un repas. C’est un repas frugal (PDT, sauce, haricots), avalé avec la main droite dans un calme apaisant…

Lors de toute cette fête, un autre spectacle était à ne pas louper : les femmes vêtues de leur plus beau sari (quelques photos dans l’album)! Les couleurs et les tissus étaient variés et resplendissants… Des fleurs fraîches aiguillaient leur coiffure. Elles étaient belles !!!

   p1000253                                                         p1000236

Nous nous sommes endormis avec des images étonnantes qui continuaient de défiler dans nos têtes…

Le week-end ne s’arrêtait pas là !

- Je devais jouer la finale du tournoi de tennis organisé par la chambre de commerce française de Singapour.

J’ai rencontré Anna LEE (chinoise singapouréenne) qui m’avait vaincue au mois d’Octobre ! La revanche était indispensable !!! Je devais la battre…

Philippe et les 3 filles sont venus m’encourager à 15 h00 sous un soleil de plomb.

1er set difficile et tendu : 7/5 pour moi : OUF !

2ème set relâché : 6/0 pour moi : YES !

p1000365

Nous avons fini ce week-end par un barbecue dans un club réputé de Singapour : le Swiss Club où s’était déroulé la rencontre.

Philippe  a pu prendre contact avec les hommes et va recommencer à jouer avec des gens de son niveau !

En rentrant, Capucine a rapidement orné son étagère de la coupe de sa Maman !!!

Nous nous sommes endormis fiers !…

Publicité
Publicité
Commentaires
F
Bon anniversaire Lucie ! de la part d'Apolline, plein de bisous.<br /> Félicitations Caroline pour le tournoi et l'anniversaire mené d'une main de maître !<br /> Continuez bien vos belles découvertes et merci de nous les faire partager.
Répondre
Publicité