Une Inde multicolore!...
Inde10 jours au Rajasthan en Février 2010 en photos: ici
Ballade en dromadaire dans le désert du Thar
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Circuit
Vendredi 12 Février
Les vacances commencent dès l’avion : rien d’autre à faire que de siroter un apéro devant un bon petit film français…En 5h15 de vol, je me visionne 3 films français accompagnés d’un délicieux petit plateau indien !…Bref, je suis détendue, les filles dorment et Philippe se régale de plusieurs documentaires…
Caméra infrarouge à l'aéroport
A l’arrivée à New Delhi, la détente est finie : les valises mettent un temps fou à arriver et nous attendons ¾ d’heure à la douane !…Bienvenue en Inde !
La nuit est courte, proche de l’aéroport dans un hôtel de quartier : nous nous entassons dans une chambre où les matelas recouvrent le sol…
Capucine : devant des sikhs dont on venait d’expliquer la différence avec les hindous : « moi je suis pour les kystes… »
Samedi 13 Férier :Vers Udaïpur
Découverte des 1ère couleurs en bord de route:
Après un pt’it déj à l’indienne (pommes de terre en sauce (tari) assorti de crêpes fries (puri) et soufflées), le tout bien relevé, nous nous envolons pour Udaïpur, la Venise orientale au bord du lac Pichola.
Le site est montagneux.
Site d'Udaïpur
City Palace vu du lac Pichola
Udaïpur vu par Lucie
Vues de l'hôtel:
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James Bond y a tourné quelques scènes dans Octopussy. Le palais flottant est le principal intérêt de la ville.
On commence dès la fin de matinée par la visite du city palace, le plus vaste palais du Rajasthan. Les mosaïques, les miroirs, les jardins le font rayonner.
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Nous poursuivons par une ballade en bateau sur le lac pour voir la ville changer de couleur. Un doux régal…
Udaïpur par Capucine
Au retour, les filles se font faire un henné sur une main : ravies !!
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L'éléphant de Lucie
Nous prenons nos marques pour marcher dans les rues fourmillantes de vaches, de rickshaws, de passants, de voitures…Notre devise du séjour sera : « tous en file indienne ! »
Ganesh, le saint Christophe d'Inde veille sur la route
La nuit est méritée après un dîner dans un resto aux murs bleus rafraîchissants…
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La relève est assurée...
Dimanche 14 février : Impressionnants temples jaïns
Tumultes et couleurs des rues d'Udaïpur au petit matin:
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1ère visite du temple au centre d'Udaïpur: le Jagdish temple (17ème siècle) . Il est vivant. Une danseuse tourbillonne devant une statue noire de Vishnu (conservateur, protecteur, celui qui fait du bien...)
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Bisou d'éléphant par Capucine
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Nous quittons la ville pour découvrir des temples jaïns: travail incroyable du marbre : les bas-reliefs sont fins, petits et variés, les colonnes intérieures toutes ciselées !
Temples jaïns aux alentours d'Udaïpur
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Ces temples dateraient du 9ème siècle d’après un guide et du 6ème d’après un autre ! Qui dit vrai ????
Le jaïnisme date du 6ème avant JC. Il est contemporain à Bouddha et naît en réaction au système de castes et aux rites de l’hindouisme.
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Pays du kamasutra!...
L’âme doit être parfaitement pure pour accéder à la délivrance. L’ahimsa, c’est à dire la non-violence physique ou mentale, est leur fondement principal. Certains moines ascètes vivent nus ou d’autres n’ont comme bien qu’un balai pour écarter tout animal de leur passage et éviter de les écraser! D’autres encore, portent un foulard sur leur bouche et nez pour éviter d’inhaler des insectes!!!
En bord de route:
Linge et plaques de marbre
Au retour vers Udaïpur, la Saint Valentin nous oblige à faire une ballade romantique dans un jardin "cul-cul la praline" !
En bord de route:
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Au déjeuner, nous dégustons notre 1er thali (assortiment de différents plats dans une grande assiette en alu à petits compartiments) ; cet assortiment s’accompagne de naan et chapatis (genre de crêpes épaisses).
Thali
La grandeur des maharajas se comprend encore au milieu du parc rassemblant 250 cénotaphes érigés sur plus de 350 ans. L’ambiance est calme, nous sommes les seuls touristes dans ce cimetière royal !…
Cénotaphes d'Udaïpur
Brahma, créateur de l'univers
Nous finissons par découvrir les miniatures indiennes dans un atelier d’artisans de la ville : incroyable finesse d’exécution : les écoles de miniatures naissent au 17ème siècle. L’influence du style moghol est forte. Les couleurs vivent sont obtenues en broyant des pierres semi-précieuses. Aujourd’hui ces peintures sont reconnues dans le monde entier et valent une petite fortune !…
Miniatures
Le coucher du soleil se fera depuis une colline environnante, spot à photos!
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Clémence : « Et toi, t’aimes bien les Jitka ? en parlant des Kit Kat…Jitka est notre belle sœur tchèque
Caro : « Oh la vache ! T’as vu les vaches ! »
Capucine : « J’aimerais bien avoir une vache domestique pour aller à l’école »
Lundi 15 Février : Route vers Ranakpur (90km d’Udaïpur)
Nous découvrons la campagne indienne : les saris multicolores et les turbans chatoyants éclairent les bords de route arides.
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Puits à godets actionnés par les bœufs, porteurs de bois, d’eau, de bouse de vache rythment notre trajet. Les écoliers du village assis par terre avec un petit cahier et un stylo posé sur le sol…
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Les femmes portent des multitudes de bracelets argentés qui s’empilent sur l’ensemble de leurs bras et leurs chevilles!
La route nous fait penser aux paysages du Maroc ou de la Tunisie:
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Au détour d’un virage, nous découvrons le fort en pierre de Kumbalgarh.
Le fort de Kumbalgarh
Il surmonte une colline et est entouré de remparts épais ponctués de bastions en forme de grosses bombonnes !
Le fort de Kumbalgarh
Ses remparts font 36 km et renferment 360 temples, des palais, des jardins, des puits…bref, c’est une ville impénétrable ! Le fort n’a d’ailleurs jamais été pris !
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En route vers Ranakpur:
Nous filons ensuite vers Ranakpur pour y visiter l’un des plus grands temples jaïn du pays : 1444 colonnes en marbre toutes différentes, 29 salles !
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Tout est harmonieux, sobre et fin…Il date du 15ème siècle. C’est vraiment magnifique et étonnant ! Décidément ces jaïns !!
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A l'hotel nous partagerons à 5 un vrai lit de maharaja circulaire !…Une nuit pas ordinaire !
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Lucie : on va prendre un pousse-pousse papa ? Clémence « : Mais non ! un couscous ! »
Clémence : « Maman , y’a une vache qui te poursuit ! » Lucie « t’inquiète, elle a l’habitude ! »
Capucine : « j’ai trop hâte de voir ma cousine » (qui va naître dans 1 mois) . Lucie : « ben, moi j’ai trop hâte de voir les chameaux »
Eléphant au soleil de Capucine
Mardi 16 Février : 8 heures de route pour Jaiselmer
Nous sortons du massif montagneux pour traverser la plaine qui mène à la ville du désert du Thar, la ville jaune de Jaiselmer.
La route est magnifique !
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L’aridité est de plus en visible ! Nous commençons à voir des dromadaires !
Nous faisons une pose à un carrefour de chameliers : nous sommes assaillis par une troupe d’enfants un peu trop agressifs !…
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Nous arrivons au coucher du soleil devant cette citadelle « château de sable » qui nous fait penser aussi à la butte de Laon.
Jaiselmer, un vrai château de sable
D’un spot à coucher de soleil, la ville fortifiée s’illumine peu à peu. Lucie se fait bombarder par des photographes japonais.
Lucie la star! Elle détrône...
ça...
Jaiselmer s'endort
La nuit tombée, on s’aventure dans les entrailles de la vielle ville aux rues étroites. On découvre les jalis (écran de pierre sculpté qui orne les portes et les fenêtres) finement ciselés dans le grès.
Si une vache se promène dans une ruelle, il est difficile de la doubler ou la croiser tellement les rues sont étroites.
Soirée de M….., pas de phrase du jour!!! Douche bouchée, qui déborde par trou d’évacuation de la salle de bain inondée ! Engueulade ! Réparateurs qui font pire que bien ! Bref, je me lave à la lingette et me retrouve les pieds dans l’eau à 3 heures du mat en allant aux toilettes ! Et en plus, les odeurs montent !
Mercredi 17 février : Jaiselmer toute en finesse et escapade dans le désert du Thar
Le chateau de sable
Sous la fraîcheur du matin, nous visitons la citadelle jaune qui s’éveille : les fidèles des temples jaïns l'animent de leurs premières prières, les femmes se coiffent sur le pas de leur porte, les livreurs de lait remplissent les pots au lait des habitants, des hommes veillent un défunt sur une petite place publique.
Les jalis de Jaiselmer
La vache la plus photogénique du voyage
Ganesh, fils de Shiva (qui lui a coupé la tête) et la date du mariage du couple
La plupart des portes et fenêtres des palais du Rajasthan sont ornés de jalis. Ces écrans, en général en marbre ou en grès sont souvent utilisés pour les fenêtres des zenanas, permettant aux femmes de regarder à l'extérieur sans être vues. Ces écrans sont aussi des protections contre les éléments naturels tout en permettant la circulation d'air au travers de motifs géométriques.
Livreur de lait
Piments porte-bonheur
Le temple jaïn est très petit, à colonnes de grès ciselées, avec 1 étage.
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Les jaïns évitent d'inhaler des insectes en se protégeant
On continue par la visite du palais d’où les jalis (sculpture des fenêtres) sont visibles de plus prêt : incroyable finesse!
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La vue sur le désert du Thar est dégagée…
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Vue sur le palais de Jaiselmer
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En fin de journée, nous partons pour l’aventure « dromadairienne » dans le désert ! A 1 heure de route de Jaiselmer, nous découvrons nos huttes pour notre froide nuit : eau chaude dispo que le matin !
La ballade en dromadaire ravissent les filles…nous aussi…
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Vers le puit...
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Dromadaire du Thar par Capucine
La monture de Philippe fait un bruit de vieille tuyauterie avec sa langue…
Les filles délirent au coucher du soleil dans le sable farineux des dunes !
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La soirée se déroule autour d’un feu avec des danses locales. Nous sommes les seuls touristes occidentaux ; tous les autres sont indiens qui sont à eux seuls un spectacle pour nous ! Nous sommes aussi des bêtes curieuses à leurs yeux!….
Lucie : en sautant et courant dans les dunes : « la liberté ça exiiiiiiiiiiiiiste !!! »
Clémence derrière le dromadaire de Philippe : « il a les coucouilles qui dépassent….le chameau… » Ouf….c'est le chameau...
Jeudi 18 février: retour vers Jaiselmer et ses havelis
En bord de route, du désert vers Jaiselmer:
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Petit déj à l’hôtel de la veille pour rencontrer Marie-Claude et Colin, 2 collègues du LFS. Heureux hasard puisque l’hôtel nous rend nos passeports oubliés la veille!!!!!
Après 1 ou 2 chapatis au fromage blanc, nous visitons les anciennes maisons de riches fonctionnaires ou commerçants (havelis).
Haveli (maison "bourgeoise")
En vente partout...
Les jalis sont toujours très fins. Certaines sont encore habitées. Les retombées touristiques permettent d'entretenir et de conserver leurs sculptures qui s’érodent avec le temps…
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Nous atteignons en fin de journée Jodhpur après 3 heures de route dans la plaine désertique.
Jodhpur, la ville bleue est dominée par une citadelle perchée : Impressionnant ! le palais est protégé de remparts épais. Cette vielle ville date du 16eme siècle et tire sa prospérité du commerce d’opium, du bois de santal, des dattes et du cuivre.
Citadelle de Meherangarh à Jodhpur
Au coucher du soleil, nous montons aux pieds du fort Meherangarh qui ferme ses portes à 17 h00 pour voir la ville s’endormir.
En passant dans les ruelles de la vieille ville les « Hello » sont oppressants et les gamins brailleurs nous font vite rejoindre les chemins plus classiques. Ils nous harcèlent jusqu’à l’agacement. Ils sont nombreux, nous touchent, touchent les filles et sont un peu agressifs c’est à dire tenaces…
C’est trop et devient insupportable…Vieillissons-nous ? Devenons-nous cons? Sommes-nous fatigués par le voyage ? Ou, ces petits indiens exagèrent-ils vraiment ?
Du haut, on comprend mieux le nom de « ville bleue » : les façades des maisons bleutées ressortent nettement.
Lucie : « Papa, il fait de la lumière ton couteau suisse ? »
Vendredi 19 Février : Jour bleu!
Visite matinale du fort de Jodphur très bien préservé, haut perché. La verticalité de l’ensemble est majestueuse et imposante.
La forteresse de Jodhpur
Un guide audiophone, très bien conçu, nous fait découvrir le fort grâce à des anecdotes historiques qui plaisent aux filles : 1.5 heures de visite très agréable !
Salle de danse et réception
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Le mémorial Jaswant Thada offre une vue sur le fort magnifique ! Les plaques de marbre des murs sont si fines que la lumière passe !
On traverse la ville en tuk-tuk : poussières, embouteillages, pâtisseries alléchantes, vaches…et murs bleus…
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Sur tous les bras jusqu'à ce qu'ils cassent...
Vers 16 heures, Chandélao, village à 40 km de Jodhpur est rythmé par ses porteuses d’eau « coiffées » de leur jarre qui parcourent le village pour aller au puit.
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Mariée de la veille
Ganesh
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La ballade dans ce village inconnu des touristes est authentique mais 25 enfants nous accompagnent et hurlent : « hello, what’s your name ? » chacun leur tour et à peu près 10 fois chacun ! Epuisant ! Nous sommes à tour de rôle irrités, indulgents, compréhensifs, énervés, bref pas à notre aise…Les filles sont plutôt intimidées…
Cette étape s’adoucit grâce à l’hôtel de charme incontournable dans la région : un genre de « seigneur » local a transformé la maison familiale (petit château) de 300 ans en 18 chambres (à la place des écuries de l’époque) : très belles, chaleureuses, décorées avec goût tout en restant simples et rustiques : le style nous convient tout à fait !
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Au milieu de la grande cour intérieure se trouve la maison principale où est installée la salle à manger.
Le proprio s’intéresse au tourisme écologique (panneaux solaires pour chauffer l’eau des chambres). C’est séduisant. Il participe aussi au développement artisanal local en finançant un atelier local d'artisanat!...
Le soir, nous prenons le dîner avec le propriétaire: buffet indien avec les produits du terroir : yaourt fait maison, légumes récoltés maison…
La nuit est délicieuse dans ce havre de sérénité où nous entendons les perruches vertes et où les filles jouent avec le labrador gold du proprio ! Le rêve dans cette Inde turbulente !
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Le petit-déj est tout aussi apprécié et se finit par une séance de henné pour les filles et moi.
Clémence : « la vache tire le roulin à eau »
Samedi 20 Février : route vers Ajmer et Pushkar : les « Lourdes » du Rajasthan
Etat d’esprit du matin: le voyage ne peut pas être plus beau à partir de maintenant. Ca sent la fin ! Par quoi peut-on encore être surpris ?
La route est toujours animée par les troupeaux de vache, de dromadaires, de chèvres, les touk touk, les piétons, les vélos, les cochons sangliers…La route est un spectacle sans une minute de répit !
Dans toutes les rues
A Ajmer, le Dargah, un des principaux lieux de pèlerinage musulmans du pays est bouillonnant de ferveur religieuse. Ce tombeau d’un saint soufi date du 13eme siècle.
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Dans l’enceinte, où nous pénétrons sans chaussures, sans sac, et sans appareil photos. Même les chaussures à la main sont interdites (Philippe se fait sérieusement "gronder"...). On traverse les bassins des ablutions, 2 mosquées, le tombeau surmonté d’une coupole en marbre. Les fidèles prient, chantent vivement en tambourinant ou se recueillent silencieusement agrippant les jalis du tombeau…
L’espace proche de la mosquée montre la réalité de l’Inde aux filles : des mendiants estropiés se traînent par terre, des enfants quasiment nus font la manche, des aveugles agitent une coupelle pour quelques dons. Bref, un choc certain mais nécessaire aussi…
On rejoint ensuite Pushkar, autre haut lieu majeur de pèlerinage à 10 km de là, mais pour les hindous.
Pushkar, ville de pélerinage abritant le seul temple au monde dédié à Brahma
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Cette ville abrite le seul temple dédié à Brahma dieu qui joue un rôle actif dans la création de l’univers. Il a pour monture le cygne. Il a souvent 4 têtes.
Le lac, espace central de la ville est asséché à cause de plusieurs années de petite mousson et de travaux de curage qui auraient enlevé une couche d’argile qui retenait l’eau !…Seuls quelques bassins cimentés permettent les ablutions des fidèles qui s’y plongent entièrement avec une grande dévotion !
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En arrière plan de ces scènes lacustres, une rue bordée de boutiques nous invite au shopping : les vêtements et bijoux en argent sont bon marché !
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Poudre à peinture
Dans cette ville, les touristes aux-même sont un spectacle pour nous : la plupart sont des babacools aux cheveux coiffés de dreadlocks.
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Digestion difficile à cause de gâteaux délicieusement gras et laiteux !
Nous nous entassons à 5 sur un pousse-pousse à vélo. Le pauvre pilote doit descendre pour pousser notre embarcation dès que la rue monte. Nous ne pouvons de toutes façons pas descendre étant empilés et imbriqués les uns dans les autres !!!…
Dimanche 21 Février : Matinée shopping, soirée ciné !
On passe du temps à observer les fidèles hindous autour des bassins à ablutions : les pigeons, les vaches et les singes font partie intégrante du décor !… Pieds-nus ou en chaussettes, il est difficile d’éviter leurs excréments !
Les filles s’éclatent à faire fuire les pigeons mais sont plus retenues devant les singes chapardeurs !…Quant aux vaches, elles les caressent de plus en plus…celles qui ont de petites cornes bien sur !…
Nous voudrions nous désaltérer d’une bière ! Introuvable : l’alcool, la viande et les oeufs sont interdits dans cette ville de pèlerinage !
3 heures de route nous séparent de Jaïpur, ville de 2.8 millions d’habitants (la plus grande de notre circuit).
Arrivés vers 17 heures, il est incontournable d’assister à une séance de cinéma indienne. L'industrie cinématographie indienne est la + grosse de la planète devant hollywood ! Mumbaï (Bombay) est d’ailleurs surnommé Bollywood. 900 longs métrages sont produits chaque année !
"THE" cinéma du Rajasthan
L'attente dure (homme/ femme séparés) ¾ d’heure devant le plus beau cinéma du Rajasthan : le Raj Mandir.
La salle est immense, remplie, l’écran proportionnel !
Les sièges s’inclinent.
Nous ne connaissons même pas le titre du film que nous allons voir. La pub commence ! Intéressante pour nos yeux de touristes ! Le film enchaîne. Sur la réserve, nous nous laissons finalement prendre par ce « Rain Man » bollywoodien ! Les cadrages sont bons, la musique agréable et l’histoire sympa !
En revenant à Singapour, je me rends compte que le film est hyper connu et le réalisateur en a même fait la promotion à Cannes en2009
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Shahruck Khan, héros national, interprète Khan dans le film. Tanay Chedda (Slumdog millionaire) joue son rôle enfant.
La salle est comble. Les spectateurs vivent: ils téléphonent, mangent, se lèvent pour sortir et revenir et....applaudissent! Ambiance!
La langue est l’hindi mais une partie est en anglais, la vie des ces indiens se déroulant à San Francisco ! Seul problème : Capucine, n’étant pas du tout dans son milieu habituel et sensible à tout ce qui la sort de son ordinaire nous fait une crise d’angoisse qui nous pousse à arrêter l’expérience à l’entracte au bout d’une heure et demi !…Dommage !
Autre réalité à 2 pieds du cinéma : un Macdo ! Nous testons donc la bouffe standardisée et légèrement adaptée à l’Inde : un menu végétarien à base de chapati fourré au fromage ; pas de bœuf , pas de porc, uniquement du poulet…
Menu à 119 roupis = 2 euros!
A la sortie, nous donnons des frites et glaces à quelques enfants mendiants : ils se ruent dessus et prennent la fuite (comme des animaux !…) : contraste saisissant et nécessaire à voir!…On est mal à l'aise...
Clémence : Devant une vache qui mâchouille un bout de plastique : « C’est bien parce que les vaches, ça mange tout ! C’est bien parce que ça mange la pollu…ation ! »
Lundi 22 février : Bon anniversaire Philippe !
La visite de Jaïpur, la ville rose, ne me laisse pas un grand souvenir.
En 1876, le maharaja fait peindre toute la ville en rose, couleur de l’hospitalité, pour recevoir le prince de Galles (futur Edouard VII). La tradition est restée.
Les rues sont parcoures de nombreuses carrioles à chameaux se croisant avec les rickshaws et les vaches.
La façade du palais des vents, édifice le plus connu à Jaïpur, est très harmonieuse et colorée.
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Philippe nous guide dans l’observatoire bâti en 1728 : nous comprenons tout sur la mesure du temps grâce à d’énormes cadrans solaires : le plus grand gnomon fait 27 mètres de haut et l’ombre projeté se déplace à 4 mètres/seconde.
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Aux environs de Jaïpur, notre dernière visite est celle du fort d’Amber : forteresse et palais surplombent le haut d’un versant rocheux.
La vue du bas est vraiment chouette !
A l’intérieur, les sculptures, les mosaïques sont superbes et les porches témoignent du bon goût du Maharaja.
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Il est temps de gagner l’aéroport de Delhi à 5 heures de route ! C’est une véritable partie de Mario kart, un slalom du début à la fin sur l’autoroute mais notre chauffeur maîtrise sa voiture...Même pas peur!...
Des pèlerins, étendards colorés à la main, marchent au bord de la route pour rejoindre un temple connu de la région : ils sont des centaines sur une bonne centaine de kilomètres ! Le voyage continue même depuis notre carrosse Toyota !
Des pèlerins en bord de route
Capucine
Mardi 23 Février: Bon anniversaire ma Luce
8 ans!